Nous sommes dans une ère visuelle et charnelle, la femme se doit d’être polyvalente, enrôlée dans le monde du travail et de la responsabilité, sportive, déterminée, mais aussi maîtresse, glamour et enfin mère.Les seins font partie de la communication, du langage féminin, ils se portent adaptés à la silhouette des femmes, parfois en léger excès, pouvant malgré tout se dissimuler si nécessaire, mais en tout cas mis en valeur la plupart du temps.

Ainsi, la femme d’aujourd’hui choisit ce qu’elle désire et ce dont elle a besoin. Si ses seins sont trop lourds et la gênent dans ses tenues vestimentaires ou lors de ses activités sportives, elle les fait diminuer. Si elle considère que ses seins sont trop retombés après un allaitement prolongé, un amaigrissement,ou même spontanément, elle les fait remonter.

1- Motivations pour une plastie mammaire :

Chaque femme a dans son esprit un idéal de seins et chaque femme souffre des modifications plastiques apportées par  le temps, les grossesses ou l’allaitement.

La plastie mammaire s’adresse aux patientes dont les seins tombent. Elles désirent conserver leurs seins au même volume mais retrouver un buste et une silhouette mammaire beaucoup plus juvénile. Il s’agit souvent de patientes au terme d’une grossesse avec allaitement prolongé, ou amaigrissement. Le sein perd progressivement son étoffe glandulaire et laisse un étui cutané inadapté au volume mammaire résiduel : il s’agit donc d’une ptôse mammaire.
La plastie mammaire permet aux patientes de récupérer une silhouette harmonieuse et donc une poitrine proportionnée au reste du corps, d’améliorer la cosmétique de leur buste en retrouvant des seins juvéniles à la forme naturelle  et attrayante.

Le résultat de cette intervention sur la région la plus féminine du corps de la femme va agir bien au-delà du buste et modifier le comportement social, sportif, vestimentaire et même intime des patientes.

A savoir sur la plastie mammaire :

  • J’opère, en moyenne, 100 plasties mammaires par an.
  • Pour lutter contre la ptose mammaire, la plastie mammaire est une intervention courante, mais nécessitant un important degré de vigilance pour que la forme et la symétrie du résultat soient irréprochables.
  • La plastie mammaire ne prédispose pas à l’apparition d’un cancer du sein.

2- La plastie mammaire et l’hospitalisation :

Principe de la plastie mammaire pour ptose des seins :

Le principe de la plastie mammaire est de galber et remonter le sein. Il n’est donc que rarement nécessaire d’enlever une quantité plus ou moins importante du sein qui est systématiquement adressée au laboratoire pour analyse. Le sein est reformé et repositionné sur le thorax puis l’étui cutané est réadapté à la nouvelle forme et volume du sein.

Il existe deux types de re-drapage cutané menant à deux types de cicatrices :

1. La plastie mammaire à cicatrice péri aréolaire et verticale unique :

Effectuée chez 4 patientes sur 10 : les cicatrices se situent autour de l’aréole et verticale de l’aréole jusqu’au sillon sous mammaire. Cette cicatrice est légèrement froncée les premières semaines, puis s’homogénéise sur deux mois.

2. La technique de plastie mammaire avec cicatrice en T inversé :

Ce type de plastie mammaire présente une cicatrice autour de l’aréole puis verticale jusqu’au sillon et enfin horizontale dans le sillon sous mammaire. La longueur de cette cicatrice horizontale est très souvent modérée (moins de 6cm). Cette technique répond aux patientes présentant un relâchement cutané important.

Anesthésie et durée de la plastie mammaire pour ptose des seins :

La plastie mammaire pour traitement de la ptose mammaire s’accompagne d’une anesthésie générale dont la durée est de 2 heures.

Évolution péri-opératoire de la plastie mammaire :

Pour une plastie mammaire, la durée de l’hospitalisation est de 24 heures.

Douleurs concernant la plastie mammaire pour ptose des seins :

La douleur moyenne est cotée à 2 sur une échelle de 0 à 10. Cette gêne est considérablement améliorée par le port d’un soutien gorge sans armature nuit et jour pendant 15 jours.

Délais du résultat après une plastie mammaire pour ptose des seins :

Après une plastie mammaire, le résultat est immédiat, mais les seins ont tendance à se positionner progressivement pendant les deux premiers mois après l’opération.

3- Convalescence après une plastie mammaire pour ptôse mammaire :

Suivi post-opératoire après une plastie mammaire :

Après une intervention concernant une ptose, une consultation au cabinet est convenue autour du 12ième jour post opératoire pour contrôler le bonne évolution du buste. Puis des consultations à un mois, et échelonnées sur six mois sont décidées.

Reprise du travail et du sport après une plastie mammaire :

Après une plastie mammaire pour ptose, la reprise du travail s’effectue entre le 2ème et 8ème jour selon le caractère sédentaire ou non de l’exercice professionnel.
La reprise des activités sportives s’effectue à 4 semaines après la plastie mammaire.

4- Risques :

Risques généraux :

  • Risques liés à l’anesthésie générale : précisés lors de la consultation d’anesthésie.
  • Risques de phlébite : exceptionnels.

La phlébite correspond à l’apparition d’un caillot de sang qui obstrue une des veines profondes des membres inférieurs. Ce caillot, s’il se détache, peut migrer vers les poumons et réaliser une embolie pulmonaire. La phlébite fait partie des risques inhérents à toute intervention chirurgicale, et malgré tout elle est exceptionnelle lors d’une plastie mammaire.

Nous luttons férocement contre l’apparition de phlébite par l’utilisation systématique de bas de contention pendant l’hospitalisation et l’intervention chirurgicale, accompagnés par des massages  des mollets durant l’opération. Un traitement anticoagulant encadre l’hospitalisation. Nous n’avons à ce jour aucun cas de phlébite à déplorer lors de nos plasties mammaires.

Risques inhérents à la plastie mammaire pour ptose des seins :

  • Hématome : très rarement, mène à une reprise chirurgicale dans un cas sur 500.
  • Infection avec abcès exceptionnellement, mène à une évacuation chirurgicale dans un cas sur 500.
  • Minime désunion cicatricielle qui évolue spontanément en 21 jours.
  • La sensibilité tactile ou érogène de l’aréole et du mamelon peut  être légèrement modifiée de manière transitoire ou définitive.